Jean-Paul Mialet psychiatre, ancien Chef de Clinique à l’Hôpital Sainte-Anne et Directeur d’enseignement à l’Université Paris V.
"Alors que les personnes sujettes à l'automutilation étaient jusqu'à récemment considérées comme des êtres désireux d'en finir avec la vie, les dernières études sur le sujet permettent de mieux comprendre la relation entre douleur physique et émotionnelle. De nouveaux traitements pourraient ainsi être trouvés.
Dans un corpus d'études récentes, des chercheurs américains en neurosciences et en psychiatrie ont mis en évidence la relation qu'il y avait entre douleur physique et douleur "émotionnelle", voire "morale" au niveau du cerveau. Elles solliciteraient des régions communes du cerveau. Cette découverte ouvre une nouvelle voie dans la recherche de traitements des personnes sujettes aux auto-mutilations. Dans quelle mesure les neurosciences peuvent-elles expliquer le besoin qu'ont certaines personnes de s'automutiler pour aller mieux ?"
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