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Ados: sexe et violence

RTS: Vacarme (mars 2014)

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Texte original du site de la RTS:

A l’âge où ils découvrent la sexualité, certains jeunes font aussi l’expérience de la violence. En Suisse, selon une récente étude de la Fondation Optimus, 22% des filles et 8% des garçons ont déjà subi une agression sexuelle avec contact physique.

Comment s’en sortent les victimes? Que deviennent les auteurs? Comment les familles se reconstruisent-elles? Si les violences sexuelles ont toujours existé, elles trouvent aujourd’hui de nouvelles formes à travers les réseaux sociaux. Comment les ados font-ils face à ces nouvelles menaces?

Sexting

Des millions de photos sont échangées chaque jour sur les réseaux sociaux. Des photos de toutes sortes. Les jeunes savent-ils ce qu’ils font quand ils envoient sur le net une image dénudée d’eux, de leur ami-e ou ex-ami-e?

Une dizaine de filles et de garçons de la maison des jeunes Le Totem à Sion parlent sans complexes du monde discret – voire secret – des échanges entre ados sur les réseaux sociaux. Un phénomène qui souvent dépasse les adultes et préoccupe Pro Juventute, qui y consacre une campagne de sensibilisation

Après la nuit

Manon a 19 ans. A l’âge de 16 ans, lors d’une fête vaudoise de jeunesse, elle est violée par un inconnu, tandis que deux autres l’immobilisent. De retour chez elle, elle pense qu’elle s’en sortira. Mais rapidement son monde s’écroule, celui de ses proches également. Ses parents, son frère et sa sœur reçoivent eux aussi le choc de plein fouet.

Manon se reconstruira grâce à l’écriture. Ses textes rédigés pour son travail de maturité au gymnase d’Yverdon ont été publiés aux éditions de l’Aire.

Ados abuseurs

Familles Solidaires est une association créée en 1993 qui vient en aide aux victimes d’abus sexuels et à leurs parents. Mais aussi aux auteurs de ces abus. Qui sont-ils? Qu’est-ce qui fait qu’un adolescent devient un abuseur?

Deux d’entre eux tentent de l’expliquer. Ils ont été jugés, condamnés et contraints à un traitement par le Tribunal des mineurs. Thérèse Cuttelod, docteur en psychologie et directrice de Familles Solidaires, et Sara Fauquex, psychologue, les accueillent

Suzy, Johnny et les autres

"*On ne peut pas s'imaginer comme ça va vite de foutre en l'air la vie de quelqu'un avant qu'on l'ait fait soi-même. Deux minutes... peut-être trois... c'est tout ce que ça a demandé". Ainsi commence le monologue joué au théâtre Nuithonie de Fribourg par la comédienne Isabelle-Loyse Gremaud. "Quand les trains passent" raconte, dix-sept ans après les faits, le remords d’une femme ayant assisté sans broncher au viol collectif d’une camarade de classe.

A l’issue d’une représentation scolaire, des jeunes de l’Ecole de culture générale de Bulle débattent de la pièce avec des étudiantes en psychologie de l’Université de Lausanne, supervisées par le Professeur Pascal Roman.

Apprendre à s’aimer

La violence est un comportement appris. Et s’il s’apprend, il peut se désapprendre. C’est le postulat posé par les initiateurs du programme "Sortir ensemble et se respecter" venu des Etats-Unis et testé actuellement dans différentes structures accueillant des adolescents en Suisse romande. Un programme de prévention dans les relations amicales et amoureuses.

Ce jour-là, au Centre de préformation professionnel de Grolley, cinq jeunes suivent la troisième séance du programme, intitulée "Pourquoi les comportements abusifs?".

Sur la toile, le site comeva.ch se donne lui aussi pour mission de prévenir les violences dans les jeunes couples.

 

Autres ouvrages:

►  « Sortir ensemble et se respecter " –

Parler de l’amour et respect etre jeunes

►Violences sexuelles envers des enfants et des jeunes en Suisse (étude)

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