Balayée, l’idée d’un cerveau primitif concentrant les émotions versus un autre, plus évolué, tout entier dévolu à la raison
bienpublic.com (10 août 2015)
"Peur, colère, joie, dégoût, tristesse. Mais aussi jalousie, envie, fierté, honte ou frustration. Depuis une vingtaine d’années, à force de chercher dans les images produites par les scanners ce qui nous remplit de joie ou nous fait piquer une colère, les neuroscientifiques avaient conclu que certaines zones de notre cerveau sont essentielles pour activer telle ou telle émotion. Par exemple, l’amygdale, cette protubérance en forme d’amande nichée au cœur du cerveau, pour la peur ; ou l’insula, repli profond du cortex, pour le dégoût. Accréditant ainsi l’idée d’un “cerveau des émotions”, menant une vie parallèle au cerveau “rationnel”, opérant, lui, dans le cortex, cette partie la plus récente dans l’histoire évolutive de l’organe de l’esprit.
Sauf qu’une équipe de chercheurs de différents laboratoires aux États-Unis vient d’apporter la preuve que nos émotions sont le fruit d’une activité cérébrale très étendue, allant des profondeurs du cerveau à sa surface" (fin citation)
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