PlanèteSanté: Le portail médical romand (25.11.15)
Entretien avec Quim Do Quenod
Une étude récente confirme le rôle de cette infection parasitaire comme facteur de risque de la schizophrénie. Mais plus de recherches sont nécessaires pour identifier un traitement efficace.
"Est-ce qu’un parasite pourrait être à l’origine de la schizophrénie? Cette question taraude les scientifiques depuis plusieurs années. Le suspect se nomme Toxoplasma gondii, un parasite abrité par le chat, présent également dans la viande crue ou les crudités non lavées. Il est bien connu des femmes enceintes qui doivent éviter d’être en contact avec lui à cause des risques pour le fœtus. Chez les enfants et les adultes en bonne santé, l’infection est toutefois le plus souvent asymptomatique et survient chez près d’un tiers de la population mondiale. Une série d’études récentes suggère que les personnes qui ont été exposées à T. gondii et possèdent des anticorps sont plus à risque de souffrir de schizophrénie. Mais la toxoplasmose n’est pas l’unique facteur déclencheur.
«Cette étude très rigoureuse montre que la toxoplasmose est un facteur de risque environnemental pouvant favoriser l’apparition de la schizophrénie. Mais ce n’est pas le seul, commente Kim Do Cuénod, neurobiologiste et cheffe de service du Centre de neurosciences psychiatriques au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Il existe aussi des facteurs de risque d’origine génétique ainsi que des facteurs environnementaux.» Une vingtaine de mutations génétiques, notamment dans les gènes du système immunitaire, ont été identifiées comme prédisposant à la schizophrénie".( Fin citation)
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